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Eikomania

Le journal qui provoque le débat sur la société + les créateurs, qui se questionne sur le fait d'être acteur de ses propres stories et propose de ne pas être seulement un simple spectateur. Parce que la réalité dépasse souvent la fiction et que les histoires insolites existent ! Alors innovons et créons ensemble.

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Youdy, l'application qui met en lien les apprentis et les particuliers, le bon plan tout au long de l'année.

@helloitsanha x Eikimoze ⚡️


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Après une période d'inflation intense, ce début d'année 2024 peut être prospère pour les consommateurs et favoriser leur pouvoir d'achat. 

Et même si les pronostics ne sont pas source de fiabilité, Youdy, l'application qui met en lien les apprentis et les particuliers pourrait bien aider les adeptes de bons plans.

Cela fait un peu plus d'un an, qu'Élodie a commencé son aventure entrepreneuriale et depuis, Youdy a bien grandi.

Bientôt transformée en application mobile pour favoriser l'accès aux services ainsi que les réservations en ligne, de nombreux domaines ont ouverts leur stand virtuel afin de proposer une plus large gamme de services à petits prix : composition florale, massage, épilation, sophrologie hypnose... tout en gardant les basiques comme la coiffure ou encore la cuisine. 

Interview 2.0 avec Élodie Quach, la starteupeuse que nous suivons comme l'héroïne d'une feuilleton sur l'entrepreneuriat.

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Hello Élodie ! Nous revoilà un an et demi après le début de ton entreprise Youdy, comment ça se passe pour toi ?

Youdy est bien lancé depuis un an, je suis en train de faire une nouvelle version du site internet et lancer une application mobile qui devrait prochainement voir le jour. 

J'ai eu 57 apprentis qui sont passés par la plateforme. Tous ceux qui ont passé des examens les ont réussi. CAP, BP coiffure et pâtisserie, donc hyper contente. On a plus de 720 clients uniques. J'ai eu mes premiers stagiaires durant cette année et là ma première alternante. Et je cherche un ou une alternante sur la partie informatique. 

Il y a eu pas mal de mises en avant sur des médias, donc ça m'a fait vraiment plaisir de voir que la communication était intéressée par ce que je faisais, notamment sur Eikomania dès le départ, mais aussi sur Europe 1 au journal de 13 heures de TF1, il y a My Little Paris qui voulait parler de Youdy mais qui attend le nouveau site Internet, l'application mobile et le fait que j'ai aussi pas mal de clients qui sont en Province et qui réclament que le concept arrive chez eux. 

C'est Paris Ile-de-France, parce que tant qu'on n'a pas le nouveau site internet et l'application mobile, c'est un peu plus compliqué de scaler et d'augmenter en volume parce que tout est encore fait assez manuellement, de manière encore artisanale. Mais grâce à ce qui s'est passé et le passage de Youdy sur TF1, il y a eu pas mal de gens qui ont montré leur intérêt en remplissant des formulaires. 

Moi, j'ai beaucoup de gens qui sont en formation, qui m'ont indiqué vouloir aller sur la plateforme. Et j'ai pas mal de clients aussi potentiels qui sont dans certaines villes. J'aimerais faire matcher les deux. Donc là où il y a de l'offre et de la demande, c'est par là où je vais commencer que ce soit une grande ville ou pas. Vu que ça sera automatisé et que j'arriverai à faire des liens entre les clients et les apprentis, peu importe où ça se lance tant qu'il y a les deux facettes de la mise en relation qui existent. 

Tu as fini le Master à l'ESSEC, le programme entrepreneurial, quelles sont tes premières impressions par rapport à ta promo où des entrepreneurs et entrepreneuses très engagés veulent avoir de l’impact ? Quels sont les projets que tu retiens ?

On est apparemment l'une des premières promotions où il y avait autant de projets à impact en terme de développement dans la promo. C'est à dire qu'il y a vraiment de plus en plus de gens qui sont attirés par ça. Et il y a un réel besoin sur ces entreprises à impact. 

Après, il y a plusieurs types de projets comme du développement personnel, du coaching de poche, on a aussi tout ce qui est en emballage réutilisable pour les industries, donc ça permettrait d'avoir moins de plastique... Donc ça, c'est super intéressant en termes d'impact. Il y a ceux aussi qui vont développer des chemises en Egypte et donc faire travailler des personnes sur place et notamment les femmes. D'autres, des justes au corps pour les danseuses, qu'ils soient de tout type de morphologies et qui soient en matières effectivement recyclées. 

Beaucoup de projets dans le recyclage, le côté éco-responsable ? 

Oui et il y a même un autre étudiant qui s'est mis sur un nouveau projet et lui veut réutiliser tout ce qui est matière non utilisée des industries pour en faire des objets déco, des lampes ou autre. 

Penses-tu créer des emplois solidaires et devenir une entreprise à mission dans un futur proche ? 

Plus tard mais il y a quand même toute cette partie là, puisque les gens qui sont sur la plateforme, il y en a beaucoup aussi où ce sont des réorientations professionnelles, des changements de choix de vie à tout âge. Et je pense que la moyenne d'âge, c'est 40 ans. Et la plus âgée à 60 ans en massage bien être.

Anha S.L - Élodie à la Félicita

Et comment tu peux expliquer cette moyenne d'âge qui est en reconversion professionnelle ? Est ce que c'est un ras le bol, de travailler dans un bureau ou un manque d'épanouissement dans un précédent métier ?

Ça dépend vraiment des gens, mais en tout cas, ce qui est sur et ce qui revient beaucoup dans les échanges que j'ai au départ avec les apprentis apprenants qui passent sur la plateforme, c'est ce COVID qui a fait qu'ils se sont dit : 

"Qu'est-ce que je fais ? 
ça n'a pas de sens !"

Les gens se rendent plus compte parce qu'ils étaient enfermés chez eux à faire les tâches sans avoir ce côté social. Quand tu es dans une entreprise, tu vois tes collègues et au final, tu n'es pas vraiment mono-tâches parce que tu fais des coupures alors que, lorsque tu fais que du télétravail, tu vois personne. 

Il y a des gens qui m'ont dit : "J'ai résumé mon travail à faire des powerpoints et ce n'est pas ce que j'ai envie de faire !" et ils se disent aussi que : "oui, ça paye mieux et je vais garder ce travail à côté, mais que j'ai envie de faire quelque chose qui me fasse plaisir, qui va remettre de la créativité, me remettre au contact des gens, et du sens notamment !" 

Par exemple, celle qui a 60 ans sur la plateforme, elle prépare aussi sa retraite où elle ne veut pas ne rien faire et donc avoir une petite activité. Et dans cette activité, elle veut pouvoir donner du bien être aux personnes. 

Parlons de l’évolution de Youdy, tu as remporté une bourse et quelle est la prochaine étape de développement ? Une potentielle levée de fond ?

Oui, j'ai remporté trois bourses : la Bourse de la Fondation Essec et la Bourse de la Fondation Centrale. J'ai été également lauréate d'un concours de l'Essec et j'ai obtenu la bourse FrenchTech de la BPI, ainsi qu'un prix d'un club qui s'appelle Soroptimist à Paris. 

Ensuite, il y a vraiment mon site, ce qui va me permettre de pouvoir scaler et d'ouvrir des services sur toute la France. Après, oui, j'ai plein d'étapes de développement qui me permettront de fidéliser notamment les clients et les apprentis. Plus ils pratiquent, plus ils auront accès à des choses.

Ça peut être aide pour trouver un stage, aide potentiellement plus tard pour trouver même des entreprises, des partenariats, j'espère, avec des marques pour qu'ils aient des prix privilégiés. Tout le système aussi d'ambassadeurs pour aller tester à ma place les prestations avant qu'elles soient mis sur Youdy.

 "Le but, c'est toujours un peu
 garantir une certaine qualité."

Ce que je souhaite, c'est que Youdy soit un bon rapport qualité/prix. Et le but, c'est qu'ils acquièrent des compétences et un minimum sur le côté humain comme savoir bien recevoir des personnes, être ponctuel, quand ils reçoivent chez eux, que ce soit bien propre. Que, si c'est de la nourriture, qu'ils respectent bien l'aspect hygiène, sécurité alimentaire, le nettoyage...

Une potentielle levée de fond avec la BPI

Pas encore parce que dans un premier temps, je souhaite vraiment faire grossir la communauté et la volumétrie. Mais oui, ce sera évidemment quelque chose qui pourra être important et intéressant pour Youdy. Mais il faudra d'abord trouver un associé puisque pour lever des fonds, il faut être au minimum deux. 
Anha S.L - "@Elodie_Youdy"

Avec l’inflation, c’est clair que les consommateurs ont un budget réduit et ne pensent plus à se « faire » plaisir ou même à aller chez le coiffeur à cause de la flambée des prix. Quel est la fourchette de prix pour une prestation dans le secteur food, beauté, bien-être chez Youdy ?

Sur le bien être, si on parle de sophrologie, coaching, ça commence à partir de 7,50 €. Tout ce qui est massage, ça peut être en promotion, ça peut commencer à 15 €, sinon ça commence à 20 € et ça ne dépasse pas 30 € pour tout ce qui est cuisine culinaire car ça dépend des matières premières. Mais l'objectif, c'est que ça ne dépasse pas 15 €. Ça va entre 3,50 € jusqu'à 30 euros pour de la grosse cuisine et pour beaucoup de personnes parce qu'on a un plat entier pour huit. Ça reste pas cher mais en terme de tarif, ça augmente. 

En pâtisserie, on essaye de ne pas dépasser 15 euros, la pâtisserie pour six-huit personnes. Et sur la coiffure, on est aux alentours de 10 euros coupe-brushing-shampooing. On ne paye que les produits et un peu du matériel.

"car sur Youdy, 
c'est vraiment une 
participation aux frais 
de l'apprenti-apprenant."

Ce n'est pas une rémunération car pour pouvoir faire un chiffre d'affaires, il faut avoir son entreprise ou son auto-entreprise, soit une vraie entreprise. Mais personne n'a le droit de gagner de l'argent sans déclarer.
Youdy, c'est plus comme Vinted ou Blablacar, comme un pourboire. Donc, il ne faut pas dépasser une certaine somme annuelle. 

Ça va être comme sur Blablacar. Eux, ils ont un système où à partir d'une certaine somme, ils te bloquent puisque c'est censé être un partage. 

D'ailleurs, tu as rencontré le fondateur de Blablacar ! C'était comment cette rencontre avec ce mentor ? 

Je me suis retrouvée à être dans le métro au même moment que lui et il s'est assis dans le même carré en face de moi. J'en ai profité pour l’accoster et demander un peu des tips par rapport à ce que je faisais comme regarder certaines entreprises qui, pour lui, correspondaient un peu plus à ce que je faisais. Il m'a bien expliqué son système de barème, notamment comment ça fonctionnait chez Blablacar.

Tu voulais faire un Air’n’B de la prestation de services, est-ce que la sortie de ton application favorisera-t-elle ton reach pour attirer davantage de visiteurs et les inciter à l’utiliser ?

Le fait qu'il y ait un nouveau site qui permet, comme les sites d'aujourd'hui, la géolocalisation, ça sera beaucoup plus simple de trouver des prestations. Pareillement le fait d'avoir une application mobile, il y a des gens qui préfèrent en terme de simplicité et d'utilité. 

Quand j'aurais plus de volumétrie, je pourrais aussi investir sur tout ce qui est publicité, marketing, ciblage plus spécifique et attirer les personnes qui correspondent à mes cibles.

Ton application restera gratuite ? 

L'application sera gratuite. Le but, c'est de proposer des offres qui plaisent et que les gens réservent donc la volumétrie. Après, on m'a parlé de ces histoires d'abonnement. 

Donc aujourd'hui, dans mes questionnaires clients, je leur demande ce qu'ils pensent des abonnements pour savoir si demain je développe un système d'abonnement. Moi, personnellement, je déteste les abonnements. Parce que je n'aime pas payer un truc où je ne sais pas si je vais l'utiliser.  Moi, c'est un truc dont j'ai horreur. Donc, ce n'est pas la chose que je privilégie. Mais je sais qu'en terme de business, pour avoir un revenu récurrent, l'abonnement est meilleur.

Après voyons voir ce que pensent les gens. J'ai questionné les personnes sur ce sujet et on verra avec le temps. Mais si je peux, moi j'aimerais laisser Youdy totalement gratuit ! Et surtout gratuit pour les apprenants-apprentis qui proposent leur service sur la plateforme.

Il y a  une commission qui se rajoute mais ça ne vient pas empiéter sur les besoins de l'apprenti. 

La concurrence est rude entre Wecasa, Unizen, Planity… Comment Youdy peut tirer son épingle du jeu ?

Moi la différence, c'est que ce sont des personnes qui sont en formation. Il y a cet aspect un peu social d'entraide. Quand je vais me faire masser, m'offrir une pâtisserie ou me faire coiffer, je ne paye pas cher mais en plus, j'aide quelqu'un à se perfectionner et à devenir notre meilleur pro de demain. C'est vraiment la différence entre les autres plateformes. 

"Ce n'est pas encore des pros mais
 ce sont des pros en devenir."

Ce n'est pas non plus, des gens qui ne s'y connaissent pas. On peut prendre par exemple Yoojo, ce sont juste des particuliers qui aiment bricoler. Sur Youdy, ils sont forcément en formation avec un vrai cadre derrière, d'apprentissage, de suivi et de règles à suivre concernant la prestation. 

Ça restera une application de mise en relation avec les mêmes facilités pour les clients de réserver de payer en ligne et de l'autre côté les apprentis, de pouvoir mettre leurs prestations rapidement et avoir tous leurs rendez vous qui se prennent facilement avec un agenda, avec des conditions d'annulation réactives car on pourra annuler quand on le souhaite. Par contre je demande 48 heures avant sinon ça va être payant. Parce que l'apprenti, c'est quelqu'un qui a besoin de pratiquer. Et si on lui annule à la dernière minute, il n'a pas de solution de repli et il perd entre guillemets une pratique. 

Ce n'est pas une question d'argent, c'est que lui compte sur le client pour pratiquer, et si la personne annule au dernier moment alors il perd une occasion de pratiquer. 

Est-ce que tu sens une évolution lorsque tu es sortie de Carrefour et aujourd’hui avec ton entreprise ? Quel est ton épanouissement personnel ?

Youdy, c'est moi à 100%. Donc tous ceux qui me connaissent, je pense qu'ils peuvent forcément le voir. J'adore mettre en relation les gens. Je le fais hyper facilement, hyper naturellement et j'adore former. Par exemple à Carrefour, j'ai eu que des stagiaires, des alternants, qui ont toujours appris à mes côtés. 

D'ailleurs, je leur apprends souvent la rigueur, l'organisation, le fait de faire des choses bien et proprement. En fait, on achète aujourd'hui par les yeux et c'est pareil quand on fait une présentation PowerPoint, si elle donne pas envie, les gens déjà décrochent.

"Après moi, dans ma personnalité,
j'adore trouver des bons plans."

Ça a toujours été ma façon de faire et j'adore tester plein de choses, plein de nouveautés, et du coup, Youdy le permet aussi.  Puisque ça permet à des gens qui n'ont pas forcément les moyens ou des personnes qui sont curieux de découvrir un certain type de prestations, de pratiques, de tester pour pas cher.  

Est-ce que tu regrettes d'être partie de Carrefour car ce n'était pas du tout dans tes plans de vie de monter une entreprise ? 

Si tu m'avais dit un jour que je lancerai ma boîte, je ne t'aurais pas cru.  Tout simplement parce que moi, dans ma tête, c'était très simple : C'était de faire ce qu'on m'a dit, c'est à dire faire des études, bosser dans un dans un bureau et profiter de la vie. Sauf que personnellement, je suis quelqu'un qui bosse beaucoup.

J'aime ça,  c'est vraiment dans ma personnalité aussi. J'aime dans le travail que ça me stimule, c'est pour ça que j'ai changé plusieurs fois de métiers chez Carrefour, parce qu'au bout d'un moment, j'avais fait le tour de la question, tout en ayant parfois dépassé mon métier.

Avec Youdy, pour moi, c'est quelque chose que je crée depuis le départ et où j'ai beaucoup d'idées pour le développer, donc je pense que je pourrais tenir plusieurs années. J'ai de quoi faire et j'ai envie de faire. Youdy peut être un puit infini de créativité et ça peut me permettre de m'éclater dans ce que je fais.

Selon toi, quels sont les avantages et les désavantages d’être entrepreneur.se à impact social ?

Pour moi, les avantages c'est de contribuer au monde de demain, d'aider les gens faire le métier qu'ils souhaitent tout en ayant la confiance grâce à la pratique. Et de l'autre côté, il y a des personnes qui n'ont pas forcément les moyens de continuer à se faire plaisir et quand je dis "se faire plaisir", c'est vraiment dans tous les sens du terme, c'est à dire manger des choses bonnes, 

se faire beaux et belles, mais également se détendre, avoir une meilleure hygiène de vie par la sophrologie, le coaching, c'est vraiment quelque chose pour moi qui fait sens et qui me fait plaisir.

Quand je reçois des messages de clients en me disant : "Grâce à Youdy, j'ai pu m'offrir un massage et aussi à mon mari alors que je n'ai pas forcément les moyens !", ça, ça me fait forcément hyper plaisir. 

Quand j'entends des apprentis qui me disent : "Merci, c'est grâce à Youdy que je me suis senti à l'aise pour mon examen et que je l'ai eu.", ça me fait plaisir. Ou quand on me dit : 

"Sans Youdy, 
ça n'aurait pas été pareil"

C'est vraiment pour moi ce que j'ai envie de faire, mais à grande échelle. 

Bon, ça se développe quand même bien ?

Oui, mais je suis encore limitée par la technologie et par mes capacités à prendre tout. Et puis j'ai pas envie non plus d'être une machine. 

Une anecdote favorable depuis que tu as commencé cette aventure ? Et une moins « bonne » mais qui t’a permis de te challenger pour faire encore mieux ?

Favorable, ce sont toutes les médiatisation qui sont arrivées d'elles mêmes. Ça a été hyper favorable en termes de visibilité, en termes de gain de clients et même de personnes qui souhaitaient proposer leur service sur la plateforme.

Plus défavorable, tout fait apprendre donc j'ai du mal à dire que c'est défavorable pour moi. Je compte beaucoup aussi sur tous les prix, les concours qui m'aident grandement au développement. Bon, je ne les ai pas tous eus à chaque fois. 

Ce qui est normal, on ne peut pas tout avoir tout le temps. C'est beaucoup de travail en fait de concourir au delà de mon travail en tant que tel. 

J'ai appris récemment que je voulais faire l'objet d'un poste sur Instagram Entrepreneur, il y a des gens dans des boites et dans des startups un peu plus grandes dont c'est le travail de répondre au concours. Et moi, je fais en plus de tout le reste. On doit remplir des formulaires assez longs, faire des vidéos, puis après quand on est passé à l'étape supérieure, faire des powerpoints, faire des pitchs. 

"C'est un long parcours !"

On m'a toujours dit dès le démarrage de ne pas postuler à tout puisque ça prend une énorme charge de temps et d'énergie. Et si ce n'est pas pour finalement gagner, il faut choisir sur ce pourquoi on postule. 

Et à chaque fois qu'il y a des choses qui bloquent, l'objectif, c'est de trouver un contournement. C'est ça d'être entrepreneur pour moi. Si par exemple, mon site n'est pas prêt tout de suite, là, je vais commencer à lancer une autre technique. 

Je laisse une partie pour tester le site internet et moi je vais me remettre sur mon cœur de métier qui est de rechercher des apprentis et de les mettre en avant sur ma plateforme et de rechercher les clients qui vont avec. 

Et je connais très bien mes clients grâce aux formulaires et je cible surtout la localisation c'est à dire où sont les apprentis-apprenants. Et Youdy c'est voir au niveau du monde de l'apprenti, ce qu'ils gagnent une expertise, un professionnalisme qui pourra revendre bien mieux plus tard. 

Ta devise pour entreprendre et ne jamais rien lâcher ?

Alors, je suis persévérante après quand on voit qu'on se prend un mur et qu'on n'arrive pas justement à trouver une fenêtre, il faut savoir un peu dévier. C'est bien de ne jamais rien lâcher mais savoir pourquoi on ne lâche rien et s'il y a une possibilité ou pas de trouver une ouverture. 

Donc ma devise ça serait : quand on ne peut pas passer par la porte, faut trouver la fenêtre. Et s'il n'y a que des murs, il faut savoir s'arrêter. 

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