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Pourquoi le premier date au cinéma détermine la suite d'une relation ?

@helloitsanha x eikimoze ⚡️

Quand le premier date au cinéma vire au désastre amoureux et pourquoi c’est (presque) toujours révélateur.

On pensait que le cinéma, c’était romantique. Que l’obscurité aidait les cœurs à s’éclairer. Faux espoirs et fauteuils piégés : aujourd’hui, une simple séance peut acter une rupture avant même le générique de fin.

Car derrière les pop-corns et les regards en coin se cache une vérité brutale : le premier date dans une salle obscure est moins un moment de grâce qu’un test de compatibilité culturelle, émotionnelle… et attentionnelle. Et si ce n’est pas la scène qui vous émeut, c’est peut-être que vous êtes tombé sur le mauvais film. Ou pire : sur la mauvaise personne.

L’amour au cinéma ? Un fantasme scénarisé par les comédies romantiques… et pulvérisé par la réalité.

Le cinéma a longtemps été considéré comme le terrain neutre du premier rendez-vous amoureux. Ni trop intime, ni trop engageant, la salle obscure était censée faciliter le rapprochement, main dans le pop-corn et émotion partagée en ultra stéréo.

Mais dans les faits ? Le premier date au cinéma est une épreuve. Un crash-test émotionnel. Un miroir déformant des goûts, des silences, et parfois… de l’absence totale de compatibilité.

À tel point qu’il faudrait afficher ce message à l’entrée des salles : 

 “Attention, ce film peut contenir des scènes de rupture prématurée sur fond de musique romantique.

L’actu ciné flingue les rencards : quand Furiosa ou Civil War déclenchent des guerres civiles sentimentales

Prenez Furiosa, le préquel de Mad Max sorti en mai : trois quarts d’heure d’intro silencieuse, un désert post-apocalyptique, et des explosions métaphoriques… dans les cœurs. Sur TikTok, les témoignages s’accumulent : 

 Il m’a dit “tu vas adorer”... j’ai juste compris qu’il n’écoutait jamais ce que je dis.

Même constat avec Civil War d’Alex Garland ou Dune 2 : films exigeants, visuellement puissants… mais émotionnellement risqués pour une première rencontre. Dans le noir, pas de plan B. Si l’un s’ennuie pendant que l’autre jubile, l’écart se creuse plus vite que la distance entre deux sièges non côte à côte.

Pop-corn, jugements, tests psy et incompatibilités en Dolby Atmos

Parce que oui, le choix du film est une déclaration non verbale. Il dit ce que les applis ne révèlent pas. Amener quelqu’un voir Fast and Furious 11 ? Goût du grand spectacle ou rejet de la complexité. Proposer Le Règne Animal ? Sensibilité écologique ou tentative de paraître profond. Et attention au piège du “petit film indé français” : 

“Il m’a emmenée voir la Maman et La Putain en VO noir et blanc… J’ai compris que j’étais avec un mec qui déteste le plaisir et qui avait le complexe d'Oedipe.”

Une étude Happn d’avril 2025 est formelle : 47 % des jeunes actifs déclarent qu’un “mauvais choix de film peut ruiner un date.” Et ils ne parlent pas de scénario.

Coup de foudre ou film coup de grâce ? Témoignages de la génération Z et d’un certain malaise du flirt

Sur les réseaux, la tendance est à la confession post-séance. Ici, une jeune femme larguée par iMessage pendant la scène finale de Dune 2 : “Je m’en vais. Trop de sable, pas assez d’âme.” Là, un mec postant un selfie solo après Challengers : 

“Elle est partie chercher du pop-corn au caramel parce que c'est mieux pour rouler des pelles, selon elle. Mais elle n'est jamais revenue. Je crois qu’elle déteste le tennis.” 

C’est que le cinéma, loin d’être un espace neutre, devient un révélateur de ce qu’on ne veut pas toujours savoir tout de suite : les différences culturelles, les failles de concentration, les gênes silencieuses, l’ennui masqué par le noir. Le romantisme, lui, meurt souvent pendant les bandes-annonces.

Le cinéma noté 1/5 sur RottenTomatoes et élu pire "safe place" pour les dates

L’époque a changé. Les rendez-vous s’enchaînent vite, les attentes sont floues, et le moindre faux pas cinématographique est interprété comme une faute de goût, voire une red flag. Envie de partager une émotion ? Encore faut-il qu’elle soit synchronisée.

Envie d’un moment complice ? Encore faut-il sortir de la salle avec autre chose que des acouphènes et une envie de fuir. Alors oui, le premier date au cinéma peut marcher… si vous aimez les mêmes films, si vous savez gérer le silence, et si vous survivez au test de l’accoudoir.

Mais sinon ? Autant aller boire un verre. Au moins, on peut fuir entre deux gorgées.

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