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@helloitsanha x eikimoze ⚡️ |
🍆 Tarte aux pommes et branlette pédagogique : faut-il pétrir pour mieux prévenir ?
Parlons peu, parlons pie : quand le dessert mène au débat
Ah, l’adolescence. Ce moment magique où votre enfant, hier encore accro à Pat’Patrouille, découvre subitement un intérêt démesuré pour la salle de bain et des chaussettes sales qui sentent curieusement le mystère.
Face à l’éveil sexuel de nos chères têtes (presque) blondes, certains parents préfèrent ignorer, d’autres paniquer. Et quelques illuminés... cuisinent des tourtes à la pomme.
La masturbation, ce tabou qui ne mérite pas tant d’huile de coude
D’abord, posons les bases : non, la masturbation n’est pas un truc sale. C’est naturel, universel, et contrairement à ce que disait votre oncle Gérard en 1986, ça ne rend ni sourd ni aveugle sauf si on le fait devant un micro-ondes branché sur du Stromae à fond.
Mais pourquoi est-ce si gênant à aborder ? Parce qu’en France, on parle plus facilement de nos hémorroïdes que de ce que notre ado fait sous la couette entre deux épisodes de One Piece. D’où l’idée, un brin absurde mais joliment feuilletée, de banaliser le geste par le dessert.
Tips maison pour parents déboussolés et ados débordants
- Faites une tarte, pas un drame. Plutôt que de hurler "Tu fais quoi là-dedans depuis 47 minutes ?", proposez un atelier pâte brisée. De fil en aiguille (ou en rouleau), les choses se diront plus facilement.
- Le bain, ce n’est pas le spa de la honte. Oui, votre ado passe beaucoup de temps sous la douche. Et non, il n’a pas soudain développé une passion pour les soins exfoliants. Laissez-le vivre.
- Des livres, pas des sermons. Un bon vieux guide type "Le zizi sexuel" de Zep, c’est toujours plus digeste que votre exposé malaisant. Laissez des lectures traîner. Comme par accident.
- L’humour, meilleur lubrifiant social. Une blague bien placée vaut mille PowerPoints. Exemple : "Tu sais que Napoléon se masturbait aussi ? Et pourtant il avait une petite main..." Succès garanti (ou silence gêné, ce qui est déjà une réaction).
Conclusion : la masturbation, c’est pas la guerre du goût
On ne vous demande pas de militer nu dans les rues pour l’auto-érotisme, ni de cuisiner des tartes chaque fois que votre ado ferme la porte. Juste de considérer que parler de sexualité sans dramatisation, c’est comme une bonne tourte : ça réchauffe, ça rassure, et tout le monde y revient.
Alors, ce week-end, au lieu de crier "Éteins ce portable !", proposez : "Tu veux qu’on fasse une tourte ? On parle de trucs... normaux."
Avec un soupçon de sucre, un zeste d’écoute, et une grosse dose de naturel. Et si ça ne marche pas ? Au pire, vous aurez une bonne tourte. Ce qui est déjà ça.
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