/* --- END CSS --- */ -->

Eikomania

Le journal qui provoque le débat sur la société + les créateurs, qui se questionne sur le fait d'être acteur de ses propres stories et propose de ne pas être seulement un simple spectateur. Parce que la réalité dépasse souvent la fiction et que les histoires insolites existent ! Alors innovons et créons ensemble.

@eikomania.me

Pourquoi Gleeden encourage fortement les femmes de 50 ans à avoir des amants ?

@helloitsanha x eikimoze ⚡️

Gleeden ou la ménopause des mœurs

Dans la grande jungle des applications de rencontres, il en est une qui ne se cache même plus derrière les buissons de la vertu : Gleeden, plateforme de liaisons extra-conjugales, cible sans vergogne les femmes mariées de plus de 50 ans. Pourquoi ? Parce que vendre de l’adultère à celles qu’on a longtemps priées de tricoter, c’est visiblement plus rentable que de leur offrir un thé détox.

Publicité : le clito comme argument commercial

Derrière les pubs léchées où des quadras sourient à la caméra comme s’ils venaient de retrouver leur clitoris, se cache une stratégie marketing d’une finesse pachydermique : « Chères dames, vos enfants sont partis, vos maris ronflent, il est temps de vous faire sauter autrement que les plombs. »

Cinquante ans, l’âge du clic libre

Car Gleeden a tout compris. À 50 ans, une femme n’est plus dans la reproduction mais dans la rébellion. Elle n’attend plus qu’on l’appelle « maman », elle veut qu’on la rappelle tout court. Alors l’appli déroule le tapis rouge, envoie des notifications à la minute, et vous offre même les premiers messages gratuits comme un échantillon de luxe, sauf que c’est pour tester des hommes mariés.

Féminisme en plastique, libido en promo

Mais attention, l’affaire est maquillée d’un féminisme chic : « Redonnez-vous le droit de désirer ! », clame Gleeden. En réalité, c’est surtout le droit de consommer qui est à la manœuvre. Parce qu’à l’heure où Tinder vend du swipe et Meetic de l’amour tiède, Gleeden propose une révolution sous la couette, sponsorisée par Mastercard.

Cœur à prendre, carte bleue aussi

Les cinquantenaires deviennent donc la nouvelle cible dorée : elles ont du temps, du pouvoir d’achat, une solide rancune conjugale, et parfois même un club de lecture en guise d’alibi. Le cocktail parfait pour faire tourner les serveurs de Gleeden à plein régime.

Maris hors-jeu, morale hors-sol

Et les maris dans tout ça ? Disons qu’entre deux siestes et trois séries sur Arte, certains n’ont rien vu venir. Gleeden non plus ne les voit pas : sur l’appli, les femmes ne paient pas, les hommes si. Féminisme inversé ou capitalisme lubrique ? Un peu des deux, mon capitaine.

Conclusion : Simone et les serveurs

En somme, Gleeden n’encourage pas les femmes de 50 ans à tromper leurs maris par pur altruisme, elle les pousse à consommer du frisson comme on achète une paire de talons trop hauts pour les porter au bureau. Le désir est une niche, et la libido tardive, un marché.


Et comme disait Simone de Beauvoir (qu’on a sans doute jamais citée sur Gleeden) : « On ne naît pas infidèle, on le devient. »


Commentaires