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Eikomania

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Paris, France

Comment les commerçants s'enrichissent malhonnêtement grâce à Too Good To Go ?

@helloitsanha x eikimoze ⚡️

Présentée comme l’appli des bons samaritains de la frite molle, Too Good To Go promet de sauver la planète un muffin rassis à la fois. En réalité ? Certains commerçants flairent le filon plus que le filet de bœuf, vendant à prix d’or des invendus parfois... très invendables. Enquête sur la plateforme où les bonnes intentions servent parfois de sauce pour couvrir le goût amer de l’arnaque.

Le théâtre du « gaspillage » organisé

À première vue, le principe est aussi séduisant qu’un éclair au chocolat à -70% : les commerçants écoulent leurs invendus via des "paniers surprise" pour éviter le gaspillage alimentaire. Mais surprise, c’est souvent le client qui finit dans le panier. Car entre deux madeleines du mois dernier et un sandwich oublié dans une arrière-boutique, nombreux sont ceux qui découvrent que le "trop bon" sent surtout le "trop vieux".

Le business du pourri (mais pas périmé)

Certains boulangers peu scrupuleux n'hésitent pas à garder de côté les invendus de plusieurs jours, congelés puis dégelés à la va-comme-je-te-pousse, pour les refourguer via l’application. D’autres créent même volontairement des surplus commz des viennoiseries produites en trop grande quantité le matin, non pour vendre, mais pour "Too Good To Go-er" le soir. Le gaspillage reste, mais les marges gonflent comme une pâte feuilletée.

Paniers surprise ou boîtes de Pandore ?

Des clients témoignent : trois brioches desséchées, un yaourt nature périmé de deux jours, et une part de tarte à l'identité incertaine, le tout pour 3,99 €. "C’est censé valoir 15 €", assure le commerçant. Soit, à vue de nez, le prix catalogue d’un vol vers la gastro. Et si vous râlez, la réponse est toute trouvée : "c’est pour éviter le gâchis". Argument massue pour faire avaler n’importe quoi, y compris une pizza froide en kit.

Trop bon pour être honnête ?

La plateforme, de son côté, se lave les mains dans le liquide vaisselle bio. Elle se contente de mettre en relation, sans contrôle qualité réel. Et pourtant, elle prélève sa commission au passage. En somme, tout le monde y gagne… sauf le client. Et encore moins le gaspillage, qui n’a jamais été aussi bien marketé.

Le greenwashing dans un sac kraft recyclé sur Vinted

Too Good To Go, c’est un peu comme un sachet de bonbons à moitié vide : emballé avec soin, promesse de plaisir, mais goût de déjà-vu amer. Quand la vertu devient une stratégie commerciale, le consommateur n’achète plus une bonne action, mais une illusion en pâte brisée.


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