Pourquoi les sites porno c'est terminé en France ?

Du porno oui, mais à condition de scanner sa carte vitale

La nouvelle obligation impose aux plateformes de vérifier l’âge de leurs utilisateurs. Adieu les pop-ups hypocrites du genre “Avez-vous plus de 18 ans ?” remplacés par un système opaque, mi-flic, mi-fiché, où il faudra bientôt rentrer ses empreintes et l’ADN pour mater une scène entre deux plombiers consentants. Résultat ? Les sites préfèrent couper le robinet plutôt que de risquer l’amende de 500 000 € par jour. C’est donc le blackout intégral. Rideau. Fin du film.

Sexe interdit, violences autorisées

Ironie bien française : pendant qu’on sabre la pornographie avec des justifications morales, les ados peuvent continuer à scroller des vidéos de bagarres, d’humiliations ou de harcèlement sur TikTok sans que ça n’inquiète ni le CSA, ni Pap Ndiaye, ni Darmanin. Quant aux vrais outils d’éducation sexuelle ? Toujours en rupture de stock dans les écoles. Faut pas déconner, on a d’autres priorités : interdire les tétons et laisser courir les agressions.

Les GAFA se frottent les mains, les Français se connectent ailleurs

Résultat du grand blocage ? Une explosion des recherches “VPN gratuit”, des connexions depuis la Moldavie, et des hackers qui promettent des accès à prix cassés. Les seuls qui bandent encore dans cette affaire, ce sont les fournisseurs de cybersécurité et les lobbies américains qui rêvent de mettre la main sur la régulation européenne. Cocorico : on a encore réussi à se tirer une balle dans la tub.

Éthique en panique, État en érection morale

Plutôt que d’éduquer, on censure. Plutôt que d’accompagner, on verrouille. On a des ados qui rusent avec des VPN, les majeurs consentants se retrouvent traités comme des garnements, et les vraies questions – consentement, violences, éducation sexuelle – restent taboues comme un gode dans une réunion de l’Assemblée.

À force de faire la guerre au X, on finit par croiser les bras sur tout le reste. La seule chose qui monte encore dans cette affaire, c’est le niveau d’hypocrisie nationale. 

Bref, encore une fois, on a confondu éthique et panique. Et à ce rythme, le prochain orgasme sera fiscal… ou n’aura pas lieu.

Fun fact : ils sont de retour pour faire pleurer vos mirettes ou tout autre organe !