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@eikomania.me x Anha S.L |
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Ah les messages ! On s'en envoie par milliers chaque jour et dedans il y a un paquet de mots que l'on regrette parfois. On aimerait pouvoir effacer ce que l'on a dit mais on ne peut pas. Hormis sur des applications qui nous le permettent comme Instagram ou Messenger. Mais si on revient à la genèse des textos, les vrais, ceux qui ont rythmé notre adolescence, ceux que l'on écrivait sur nos téléphones à touches et où l'on passait au moins 10 minutes à écrire un "Salut, ça va ?".
Je parle de ceux-là. Les vrais, les purs. Pas ceux qui sont balancés sur les applications de rencontres hasardeux, sur une boite mails ou sur les applications de communication. Je parle bien évidemment d'originale : l'application "texto".
Mais aujourd'hui, à cause de l'avancée technologique, de la superficialité des sentiments et des "nudes pics" que l'on inclut dans ces bulles bleues, on peut se demander à quoi sert cette application "Messages". Lâcher un "vu", c'est ce qu'il y a de pire. Puisque nous sommes dépendants de nos téléphones, nous sommes addicts aux notifications et donc aux réponses instantanées. Mais pourquoi le "vu" est-il mal considéré et est-il perçu comme un acte de délinquance sentimentale ?
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🥊La dépendance aux écrans = l'addiction aux messages et aux personnes virtuelles.
On nous le rappelle assez à quel point nous sommes scotchés à nos écrans et que nous nous précipitons sur notre cellulaire pour lire la dernière actualité qui va sûrement faire frissonner notre être et varier notre humeur.
Plus on attend quelque chose, plus on devient des toxicomanes qui demandent en permanence des réponses instantanées. Les personnes derrière les écrans ne sont pas celles qu'elles prétendent et sûrement que s'il y a un "vu" qui apparaît, ces dernières répondront plus tard (ou jamais).
On oublie que derrière les pixels, il y a des humains. Des humains qui ont des vies sentimentales, professionnelles ou autre et qui ne pensent qu'au moment présent. C'est rare, mais ça existe. Plus on regarde une story Instagram et plus notre temps se prolonge pour regarder la suite (sûrement par curiosité malsaine et pour stalker afin de dresser une liste de reproches bien aiguisés).
Les écrans sont une véritable drogue et parfois les informations sous forme de vidéos font plus de mal que de bien. Parfois même, nous tombons en dépression parce qu'ielle ne nous a pas répondu et qu'ielle a posté une story. Nous nous sentons ghostés et laissés sur le bord de la route alors qu'en réalité, tout n'est qu'une question de temps.
" Je répondrais plus tard "
Même notre téléphone nous prévient de notre addiction en faisant le compte rendu hebdomadaire passé sur notre smartphone : généralement, on se réfugie dans ce monde virtuel entre 6 et 10 heures pour les plus accros. Mais dans tout ça, est-ce que nous sommes heureux ?
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✏️ Écrire est thérapeutique mais Recevoir est encore mieux.
Avant en 2009, avec nos téléphones coulissants et à touches, nos cartes mémoires et nos forfaits ultra limités de chez M6 mobile, nous n'avions pas la possibilité de communiquer de manière aussi instantanée. Et 10 ans plus tard, on se rend compte qu'on ne s'est jamais autant écrit.
Morgane Ortin le souligne si bien dans ses interviews. On s'envoie des messages érotiques parfois accompagnés de photos plus ou moins explicites, des mots qui font mal, des lettres de rupture ou de désir ou encore juste un simple "Ok".
Depuis que le "vu" est apparu dans nos vies, il est source d'angoisse. Il nous trouble et malgré le fait que cela soit davantage un "accusé de réception" rapide, simple et efficace, il nous travaille au corps et au coeur.
Écrire, c'est ce qu'il y a de mieux. On développe notre imaginaire en fonction de notre interlocuteur et depuis que les limites ont été abolies, on ne devrait plus compter en nombre de caractères mais de bulles de messages envoyées.
"Plus de 42 milliards de messages sont envoyés par jour sur WhatsApp"
Un chiffre qui nous fait tomber à la renverse. On ne comptera – divulguera – pas le nombre de messages laissés sans réponse et qui font office de bouteille à la mer.
De toute façon, plus on donne, plus on reçoit. La règle est valable et applicable partout et dans n'importe quel domaine. Cependant, même s'il nous arrive de dire des choses que l'on n'aurait jamais dit en face et qu'un "vu" s'affiche pendant des mois : laissez tomber. Le seul tips à retenir, c'est : la communication (et c'est un métier).
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❤️🔥Les mots s'enflamment et le "vu" est le quasi-point final à une relation.
Quand on livre ses sentiments dans ces bulles de messages, il faut s'attendre à ce que la situation soit à double tranchant. Rien ne vaut une discussion en face-to-face pour clarifier les choses ou alors éventuellement un appel téléphonique. Au moins, il n'y aucune chance pour que le "vu" soit de la partie.
Mais, il y a des mots comme :
♦️ Bonne continuation
🔸J'espère te revoir bientôt, au revoir
🔹 N'hésite pas à me contacter à l'occasion
... qui font dix fois plus mal pour l'égo qu'un simple "vu".
Par expérience, plus on livre nos impressions les plus sincères, plus l'interlocuteur nous lâche ce "vu" en guise de point final. C'est cruel, insolent, méchant, gratuit et abrupt. On passe de l'extase d'une relation épistolaire à son anti-thèse. C'est comme si l'on disait "merde" à l'autre, qu'on l'ignorait pour le faire souffrir et pour éviter de dire que tout est bel et bien fini.
Donc, si vous voulez éviter ce cas de figure et contourner ce "vu" : Écrivez des mails.
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