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Eikomania

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Est-ce que sortir avec quelqu'un de plus petit que soi tuerait l'industrie de Durex ?

@helloitsanha x eikimoze ⚡️

Sortir avec quelqu’un de plus petit que soi : un détail pour les uns, un drame grec pour les autres. Depuis que Tinder a remplacé le hasard par l’algorithme, la taille est devenue un critère de tri plus redoutable que la fidélité. Les profils s’affichent avec des “1m85 minimum”, comme s’il s’agissait d’un ticket d’entrée pour l’amour viril. Les femmes sont accusées d’être superficielles, les hommes de manquer de centimètres au moral. Bref, dans le marché de l’amour, la toise est devenue la nouvelle Bourse.

Quand la taille du couple fait débat dans le monde des préservatifs

Et si sortir avec quelqu’un de plus petit que soi mettait Durex en PLS ? Pas sûr que la marque y perde vraiment au change à moins que la taille ne fasse vraiment tout, ce dont on doute depuis l’invention du marketing. Entre le slogan “small is beautiful” et la promesse “one size fits all”, Durex a toujours su jongler entre réalisme anatomique et optimisme commercial. Au fond, peu importe la taille du partenaire : tant qu’il y a friction, il y a protection.

Les réseaux sociaux ont rapetissé l’amour

Avant, Napoléon pouvait conquérir l’Europe sans se soucier de ses 1m69. Aujourd’hui, il aurait droit à un thread moqueur sur X (ex-Twitter) et à un montage TikTok “Quand il dit qu’il fait 1m70 mais qu’il ment de 2 cm”. La dictature de l’image a fait de la taille un symbole de puissance ou de fragilité. Plus tu es petit, plus tu dois compenser : humour, charisme, ou portefeuille, selon les clichés en vigueur. Une sorte de darwinisme affectif version 2.0, où les centimètres remplacent les gènes.

Les femmes grandes, nouvel épouvantail du dating

Pourtant, les femmes qui dépassent le mètre soixante-quinze vivent aussi le complexe inverse : celui de “l’ogresse” qui fait peur. Les applis regorgent de “désolé, je me sentirais bizarre à côté de toi” ! ce qui signifie : “mon ego n’a pas la fonction zoom”. Les diktats inversés sont toujours des diktats. Et quand une grande femme ose s’afficher avec un homme plus petit, on parle encore de “couple original”. Comme si aimer à hauteur d’yeux était une anomalie.

La revanche des petits grands et des nains de jardin

Mais l’époque change... lentement, on a des exemples clés qui font office de KPI's de la hype : Tom Holland et Zendaya, Vincent Cassel et Tina Kunakey, Carla Bruni et Nicolas Sarkozy : autant de preuves que l’amour ne se calcule pas à la règle. Même la science s’en mêle : selon plusieurs études relayées par Psychology Today et The Guardian, la différence de taille n’a aucun impact sur la satisfaction conjugale. Ce qui compte ? La complicité, la confiance, et la capacité à rigoler de son ombre (et de sa taille).

L’amour, c’est pas du centimétrage

Le vrai tue-l’amour, ce n’est pas d’être plus petit ou plus grande. C’est de mesurer l’autre avant de l’aimer. Les talons, ça se retire ; les complexes, ça se soigne. Et si on arrêtait de confondre hauteur et valeur ? Parce qu'au fond, ce n'est pas la taille qui compte.


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