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| @helloitsanha x eikimoze ⚡️ |
L’algorithme a décidé… et vous trinquez
Alors, que faire ? Se lever en plein cours et dénoncer publiquement l’autre toxique ? Pas sûr. Le prof a déjà du mal à faire régner l’ordre sans devenir tendance sur TikTok. Ignorer le harceleur ? Plus facile à dire qu’à faire quand l’autre s’est fait une spécialité de vous pourrir la vie avec la subtilité d’un GROS sabre laser. Restent les solutions “modernes” :
Changer de classe ? À condition que le chef d’établissement ne vous explique pas doctement que “ça risque de stigmatiser l’autre élève”… Victime ou coupable, faut pas faire de jaloux. Porter plainte ? Oui, bien sûr. Et attendre 2034 que ça suive son cours. En parler à ses parents ? Qui iront voir la direction… et reviendront avec un beau flyer sur la “médiation scolaire”.
Lyynk, l’appli qui promet de lier… et de dénouer
Parmi les retrouvailles du moment, il y a Lyynk, l’application made in influenceuse Miel, à mi-chemin entre l’appli de signalement et le carnet de doléances numérique. Un “réseau de confiance” pour alerter, témoigner, se faire entendre sans passer par la case humiliation. Bonne idée ? Plutôt. À condition que l’Éducation nationale ne décide pas, dans un éclair de génie, de la bannir des collèges pour “raisons de sécurité informatique”. On parie ?
Pas aux victimes de baisser la tête
On ne va pas se mentir... Le grand frisson de la rentrée, c’est ce moment où, fébrile, vous cherchez votre nom sur la fameuse liste affichée au tableau ou sur l’ENT. Les copains, la classe… et soudain, le nom qui glace le sang. Oui, lui. Votre harceleur attitré, votre tortionnaire de récré, votre distributeur officiel d’humiliations. Jackpot.
Mais, ce n’est pas à vous de partir, de vous taire ou de trembler devant une liste comme devant un avis d’exécution. C’est au système de cesser de considérer le harcèlement comme un aléa de la vie scolaire. Sinon, un jour, ce ne sont plus les noms sur les listes qui vont poser problème… ce seront les noms dans la presse.
Un jour en 4ème mon harceleur s’est assis sur ma poitrine pendant le cours d’EPS. Il faisait 1m70 et pesait au moins 90kg. J’ai crié que j’étouffais, que je suffoquais mais tout le monde riait y compris la prof de sport. J’ai finis en larme dans les vestiaires. 30 ans après j’ai… https://t.co/Enp8H3WNWf
— Sofian 🖖🏻 (@Crohnfighter) September 18, 2023

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