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Le dimanche 24 avril 2022, les Français ont tranché. Au final, nous nous retrouvons avec une France divisée, fracturée et dont les couleurs ainsi que les valeurs de la République s'éteignent au fur et à mesure des quinquennats.
L'allégorie un peu cynique "l'Hexagone du vide" n'a jamais été aussi incarnée qu'en 2022. Non seulement, elle définit une France remplie de disparités mais également une hiérarchisation due à cet éco-système oligarchique. Scindée en bleu et en rouge, que signifie réellement la devise "Liberté, Égalité, Fraternité" lorsque l'on observe les phénomènes sociaux tels que la liberté d'expression, la justice sociale, l'écologie, le droit des femmes, qui génèrent de la violence et bien souvent gratuite.
Depuis 2017, les choses ont évolué dans le bon sens comme dans le mauvais : on peut citer #MeToo, mouvement porté par des personnalités publiques qui dénoncent l'agression et leur bourreau, le pouvoir d'achat qui a augmenté sauf pour les classes défavorisées, le baccalauréat totalement modifié et donc réformé...
Nous sommes dans un monde qui connaît une avancée technologique des plus remarquables mais dont les moeurs et les mentalités sont en train de régresser. Est-ce du à un manque d'écoute ou une intention volontaire de notre porte-parole qui reprend la célèbre devise "divisée pour mieux régner" ? Mais surtout avez-vous vraiment voter ?
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🔵 Une France Insoumise à la pression médiatique et à la bataille d'égo.
Certains électeurs engagés auprès du parti du ténor de l'élocution – Jean-Luc Mélanchon – sont partis déçus et contraints de voter par défaut au second tour pour "contrer l'ennemi". En Ile-de-France, la F.I est arrivée en tête mais doit plier face à son confrère et sa consoeur (la RN représentée par la redoutable Marine Lepen et la République en Marche du teigneux Emmanuel Macron). Malgré ses 21% de voix, il n'a pas su faire face au duel programmé depuis cinq ans cependant, sa place est meilleure qu'en 2017 et ses électeurs sont plus nombreux.
Le programme de la F.I s'axe sur plusieurs points :
🤍Des votes blancs, des votes par dépit et des votes humoristiques : le désintérêt pour les partis et les programmes "prometteurs".
Avec au premier tour, plus de 26% d'abstention et au second 28,01% – où il y a eu un boom des procurations –, les Français se désintéressent petit à petit au vote. Par contre, ils suivent avec attention la vie de la société et voient ce qui est bon pour leur propre intérêt.
❤️🔥L'avenir se joue entre les "Riches" : Les législatives + importantes que les présidentielles ?
Au vu de la chute de Parti Socialiste et des Républicains – on soulignera la performance de Valérie Pécresse à soudoyer les Français pour son crowdfunding afin de rembourser ses dettes de campagne qui s'élèvent à 5 millions d'euros – et de la montée des extrêmes en puissance, l'Hexagone est en pleine mutation.
Souvent déçus par leur cheval de course, ils leur ont tourné le dos notamment depuis l'Affaire Fillion avec son détournement de fond et le scandale de Benjamin Grivaux qui s'est vu affronté un revenge porn en pleine élection municipale.
Entre ceux qui festoient au Fouquet's des Champs Élysées leur victoire et ceux qui font la couverture de Paris avec leur famille mais qui subissent l'effet Black-Mirror à cause d'une expérience "artistique", les Français découvrent le vrai visage de leurs politiciens à qui ils ont donné leur confiance. Et de fait, ils ressortent forcément déçus.
"Il n'y en a que pour les Riches"
Cependant, en cinq ans, il est difficile de mettre en place tout le programme, les référendums et les réformes promises. Mais peut-être que si les partis se rallient pour avoir plus de puissance dans leur force de frappe et déléguer leur valeur comparative pour mieux cibler les objectifs au sein du programme annoncé.
Et la culture dans tout ça ?
Il y a une jeunesse qui se lève et qui a des choses à dire, à raconter et à partager. Aucun programme ne parle de la culture alors qu'elle est l'essence même d'une éducation et d'une richesse tant intellectuelle qu'humaine et ne se résume pas au diplôme – qui est de moins en moins valorisé et important tant les savoirs-faire sont primordiaux et ont amené un grand nombre de personnes à se reconvertir –.
Une production plus souple et moins rigide pour les oeuvres artistiques, qu'elles soient cinématographiques, littéraires ou tout simplement artistiques. La chronologie des médias bloque l'accès aux artistes qui veulent produire du contenu. Bien qu'il y ait les créations de contenu digital où personne n'est obligé de rentrer dans les clous, les oeuvres "autres" veulent jouir de cette même liberté et reconnaissance au sein d'un système vieillissant qui a des valeurs et un fonctionnement en pleine mutation sociale, économique et politique.
Les législatives sont aussi importantes que les présidentielles, mais peut-être qu'elles vont être la clé de voute pour les cinq prochaines années ?
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