2022 et la fin des rendez-vous manqués ?

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Effectivement, plus on avance dans le temps et plus on s'isole. Nous avons besoin d'être reconnectés à la vie, d'être enivrés dans un bain de foule au rythme des tambours battants et de serrer nos corps et nos coeurs contre celui des inconnu.e.s.

Malheureusement avec du recul, on s'aperçoit que malgré la proximité virtuelle et la relation épistolaire que l'on peut entretenir avec une personne, on s'éloigne d'une réalité et lorsqu'elle nous rattrape, on prend peur. Tout simplement, parce que l'on est effrayé par ce que l'on peut éprouver et ressentir pour une personne tierce. Nous sommes tellement auto-centrés depuis plus d'une décennie – et ce phénomène s'est accentué lors de la crise – que nous ne savourons plus les bonheurs de la vie. 

Le virtuel étant la solution 2.0 et la pierre angulaire des relations où l'on se crie "je t'aime" à plein poumons mais où les actes ne sont pas conjugués aux paroles, tout devient plus complexe. 

La paranoïa, l'idéalisation de son interlocuteur, la dépendance des messages et l'addiction du scroll, tout est fait pour que l'on nous aime, mais pas à notre juste valeur. 

On espère qu'en 2022, un mouvement old-school reprendra le dessus. Par exemple, on peut organiser des booms comme dans nos nineties, des soirées clandestines dans des caves à vin et que l'on redevienne les kings et les queens du flirt afin d'engager un slow langoureux et sensuel sur le dance floor qui ressemble à un launchpad géant. Ringard mais plus humain. On brise l'écran, usé par nos index et nos pouces, – qui a pixélisé nos yeux  et on va le traverser pour vivre de véritables aventures avec des personnes faites de chair, d'os et de sentiments. Let's dance ! 

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Souvent, nous avons des rêves professionnels dès le plus jeune âge et avec la pression sociale et un certain engouement pour les études, on a tendance à s'orienter vers des bullshits jobs pour faire plaisir aux parents et ne pas être rejetés socialement. 

Sauf que les cartes sont redistribuées. Beaucoup de Français se rendent compte qu'ils ne sont pas heureux dans ce qu'ils font et ne s'épanouissent plus dans leur métier, qu'ils ont même fait le tour de ce qu'ils pouvaient apporter à leur entreprise et ont la sensation de ne servir à pas grand chose. 

Depuis la crise, on a tendance à vouloir donner un nouveau sens à notre vie professionnel. 2022 sera peut-être la fin de toutes ces angoisses socio-professionnelles. Il faut vivre, se sentir libre et s'accomplir. Le travail, c'est la santé, comme dirait l'autre. La nouvelle année donne une perspective nouvelle pour concrétiser un projet, partir vivre en Province, découvrir de nouveaux horizons...

Parfois, des rendez-vous manqués se multiplient, des histoires se croisent et on s'éternise à vivre au sein d'une existence qui n'est pas la nôtre. La réalité rattrape parfois les rêves mais nous pouvons les contourner. Il existe plusieurs chemins pour achever un objectif, il suffit d'être créatif et de ne plus manquer les rendez-vous que nous présente le destin. Parce qu'au final : tout est possible. 

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Même si la vie est au ralenti, qu'on nous empêche de danser dans les bars, de sortir et que finalement ce champ lexical de la restriction (confinement, couvre-feu, gestes barrières & gel hydroalcoolique) nous horrifie, tout ce que l'on peut faire : c'est une to-do-list un peu dinguo pour 2022. Mieux vaut viser haut que de se restreindre à notre condition. 

D'ailleurs, je ne sais pas si vous vous souvenez de ma to-do-list de 2021 et bien en fait, j'ai fait bien plus que ce que je ne devais accomplir et c'est totalement fou. Plus on y croit, plus on fait des choses. Plus on se laisse aussi guider par le destin, plus on nous offre des opportunités de fou. Mais parfois, rien ne se passe comme prévu, alors, c'est ici que je vous livre mes objectifs encore plus "ambitieux" pour 2022 :

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