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Autodidacte dans l'âme et garçon passionné, Damien revient sur son parcours, ses inspirations et ses rêves lorsqu'il avait vingt ans. En pleine mutation et reconversion professionnelle, il s'est trouvé une passion pour la photo qu'il apprend sur le tas. Il nous prouve que l'on n'est pas obligé de passer par une école pour pouvoir faire ce que l'on aime au plus profond de soi. À cela s'ajoute de la patience, un certain facteur chance et des rencontres qui peuvent changer la donne.
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Présente-toi un peu.
Je m’appelle Damien Top, je suis de 1994. J’ai donc 26 ans au moment où j’écris ce texte.
Je suis photographe indépendant, c’est à dire que c’est le métier que je vise, mais qu’actuellement je n’ai pas de statut, ni de salarié, ni d’auto-entrepreneur. Cependant mon investissement pour le métier est réel et fort.
À coté j’effectue des boulots alimentaires en attendant de devenir photographe à plein temps.
C'était quand tes 20 ans ?
L’année de mes 20 ans, c'était en 2014, je rentrais en licence de musicologie à Tours, licence que j’ai obtenu. J’ai fait de belles rencontres cette année-là dont certaines avec qui je garde contacte actuellement.
En événement marquant, je dirais, sans rentrer dans le détail, que j’ai vécu mon premier vrai chagrin d’amour.
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Quel genre de garçon étais-tu ?
J’étais quelqu’un de sensible et créatif, je suis le genre de personne que l’on qualifierait de « trop gentil », la notion de gentillesse devient un défaut. Mais avec le temps j’ai appris à doser et atténuer ce défaut.
J’ai beaucoup d’empathie et cela m’arrive de verser quelque larmes devant un film.
Je pars du principe que la transparence et l’honneteté sont les clés de toute bonne relation et que cela se perd de plus en plus de nos jours. Par choix ou par inattention, les gens peuvent être mauvais.
Je suis aussi quelqu’un de têtu et fait en général ce que je veux, parfois de manière irréflechie, mais grâce à ce trait de caractère, j’ai pu apprendre beaucoup de choses et faire de belles expériences. Comme par exemple, partir au Mexique.
Qu'est-ce qui te faisait rire et t'inspirait ?
J’ai beaucoup de second degré et de recul. J’aime la vivacité d’esprit, la bonne répartie et les jeux de mots. Toutes ces choses me font rire, que ce soit à travers des vidéos, gifs, textes ou conversations enjouées.
Beaucoup de choses m’inspirent, tout ce qui touche de près ou de loin au monde de l’audio-visuel, des films, des peintures, des photographies.
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@_damien_top_pro |
Ce qui te mettait en colère ?
Principalement la stupidité humaine et le manque de respect. Mais j’avais un tempérament calme, – et toujours d’ailleurs – et je ne me mets que très rarement.
Qui étaient tes modèles ?
Je n’ai jamais eu vraiment de modèles.
Certes, des personnes pouvaient m’inspirer par leurs actions et leurs œuvres, mais je n’ai jamais mis personne sur un piédestal.
Gardes-tu un bon souvenir de l'école ?
Je garde un souvenir agréable de ma scolarité globalement. J’ai toujours su m’entourer de personnes sympathiques et être dans des groupes soudés. Je n’étais pas forcément le plus assidu mais j’étais présent.
Avais-tu un fantasme de réussite, totalement fou ou impossible pour le futur ? Comment envisageais-tu l'avenir ?
Un de mes plus gros fantasmes était de voyager partout dans le monde. Chose entamée depuis avec mon road trip au Mexique. Quand mon statut de photographe sera bien établit, je continuerai ce rêve.
À quoi ressemblais-tu à l'époque ?
Je pense qu’en 6 ans je n’ai pas trop changé physiquement. Je fais la même taille, le même poids et j'ai la même morphologie globale. Même la coupe de cheveux n’a pas changé.
Les seuls changements possibles sont du point de vue vestimentaire où j’essaye de me soigner. Car être présentable dans la vie active et surtout en tant que photographe, cela joue énormément sur l’approche avec les personnes.
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Qu'est-ce que tu dirais aujourd'hui à la personne que tu étais à 20 ans ou à l'enfant que tu étais ?
Je lui dirais de ne pas changer, de suivre son instinct. Je ne regrette aucun choix, aucune peine de coeur. J’insisterai peut-être sur le fait de prendre un peu plus soin de ses proches pour profiter de leur présence tant qu’ils sont là pour toi.
Les musiques, albums ou films qui t'ont donné envie de faire ce que tu fais aujourd'hui ?
Alors là, la question est difficile. Je suis assez hétéroclite dans mon approche de l’art et je n’ai pas eu d’inspiration forte. On va dire que c’est justement ce patchwork d’influences multiples qui m’a donné envie d’être dans le monde de l’art et me donne la sensibilité artistique que j'ai acquise aujourd'hui.
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@_damien_top_pro |
Quels tips donnerais-tu aux lecteurs pour qu'ils regardent davantage vers l'avenir que vers le passé ?
Tout simplement que le passé ne peut être changé et que l’avenir est à peindre, dessiner, photographier, planifier et à vivre. On doit vivre avec son passé, apprendre de ses erreurs et en faire une force. Grandir de jour en jour.
Mais il ne faut pas bloquer dessus et continuer d’avancer et même de faire des erreurs et des expériences nouvelles.
Le mot de la fin ?
Je remercie tous mes proches, ma famille et mes amis, ceux qui me soutiennent et m’aident au quotidien. Ce qui ne sont plus là et ceux qui arriveront dans ma vie.
Remerciements à toi aussi Anha pour cette interview et d'être toujours présente.
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